giovedì 15 novembre 2007

Massimo Gurciullo


Culture

Paris Photo flashe sur l’Italie
Salon. La onzième édition de la manifestation internationale s’ouvre aujourd’hui.
BRIGITTE OLLIER
QUOTIDIEN : jeudi 15 novembre 2007

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Depuis sa création en 1997, Paris Photo est devenu un rendez-vous incontournable pour les amoureux de l’image fixe. Les chiffres sont éloquents : 40 000 visiteurs l’an passé, tous profils confondus, dont 40 % en provenance de 49 pays. C’est désormais acquis, la photographie plaît aux collectionneurs comme au grand public (âge moyen, 31 ans). «C’est un média à la mode», souligne Valérie Fougeirol, l’une des têtes chercheuses de ce salon pas comme les autres, où l’on peut encore acheter des raretés à des prix accessibles dans une ambiance exaltée, ou simplement profiter de ce panorama exceptionnel qui croise en un temps record tous les genres.
Pendant quatre jours, jusqu’à dimanche, les 104 exposants, 83 galeries et 21 éditeurs proposeront leurs tirages, magazines et livres rares sur 3000 m2. Soit plus ou moins 500 photographes, du passé, du présent, et pourquoi pas de l’avenir. La rumeur annonce des merveilles, des femmes de Barbe bleue à la galerie Lumière des roses, aux pigments bruts de Vik Muniz chez Xippas, sans oublier Mohamed Bourouissa, un jeune talent repéré par les Filles du Calvaire, ou Delphine Balley et ses Histoires vraies à la galerie le Réverbère.
Forte présence des galeries françaises, – avec Agathe Gaillard, Anne de Villepoix et Polaris, et l’arrivée attendue de Dominique Fiat et d’Yvon Lambert –, ainsi que celles en provenance d’Allemagne (Kicken), d’Espagne (Juana de Aizpuru), des Etats-Unis (Howard Greenberg, Laurence Miller, Rose Gallery), de Finlande (Anhava, Taik Gallery) et même d’Afrique du Sud, avec Michael Stevenson, du Cap, qui exposera, entre autres, les portraits fabuleux de Zanele Muholi.
Pour sa onzième édition, l’équipe de Paris Photo a mis en lumière l’Italie et confié le commissariat à Walter Guadagnini, critique d’art. L’hommage s’étend à d’autres lieux parisiens : l’Institut culturel italien avec Moravia vu par Elisabetta Catalano et la collection sublime du Turinois Massimo Prelz Oltramonti à Artcurial. Si l’on connaît les paysages de Luigi Ghirri, de Gabriele Basilico ou de Mimmo Jodice, les photographes italiens restent encore méconnus. Ils seront là pour signer leurs derniers ouvrages. Chez Steidl, notons Valérie Belin et Harry Gruyaert (le 15 novembre) ; Bert Teunissen chez Aperture (le 17) ; Martin Parr et Gerry Badger chez Phaidon (le 17) ; Anne-Lise Broyer, Stéphane Duroy, Corinne Mercadier chez Filigranes (le 17) ; Bruno Barbey (le 18) sur le stand de Magnum.

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