lunedì 26 novembre 2007
mercoledì 21 novembre 2007
paris-photo 2007
Les sommets de la photographies [nov. 07]
Du 15 au 18 novembre se tient au Carrousel du Louvre la 11ème édition de Paris Photo, un rendez-vous incontournable pour les collectionneurs de clichés anciens, modernes et contemporains. Pour l’occasion, 83 galeries seront réunis pour présenter leur sélection. En parallèle des maisons de ventes parisiennes, telles Piasa, Artcurial et Ader, en profitent pour orchestrer quelques vacations thématiques. De l’autre côté de la Manche, à Londres, les 12 et 13 novembre Sotheby’s et Christie’s présentent aussi quelques centaines de clichés. A cette occasion, Artprice dresse un bilan de l’un des secteurs les plus en vogue du marché.
Le marché de la photographie poursuit son exceptionnelle croissance. Sur tout juste 9 mois ce secteur affiche un produit de ventes de 75 millions d’euros en 2007 contre 65 millions d’euros un an auparavant. Néanmoins, avec dix mille clichés présentés sur ce laps de temps, la photographie ne représente encore aujourd’hui que 4,5% des transactions de Fine Art. Le marché reste concentré aux Etats-Unis. A New York s’est négocié 65% du produit des ventes du secteur réalisé sur 10 ans, avec 40% des lots. Suivent ensuite Londres (19% du produit des ventes) et Paris (9%). Si l’offre reste encore limitée, c’est par ses performances en terme de valorisation que ce secteur brille. Ainsi, la photographie est bien le plus porteur des médiums, même à long terme. Entre 1990 et octobre 2007, la photographie affiche une hausse de +70%, contre +43% pour la sculpture, ou +15% pour la peinture. Pour autant, ce marché offre encore de nombreuses opportunités : 86% des lots sont adjugés moins de 10 000 €.
A la suite des récentes hausses des prix, les records se sont accumulés. En février dernier, Andreas Gursky a encore planté une enchère à 1,5 millions £ (2,27 millions d’€) chez Sortheby’s London pour «99 cent II», (2001), un record absolu pour un cliché, ou plutôt deux car l’œuvre se présente sous la forme d’un dyptique. Il est suivi par Edward Steichen (1879-1973), dont «The Pond, Moonlight» est la photographie moderne la plus chère du marché, avec une enchère de 2,6 millions de dollars, décrochée un an plus tôt ! En mai dernier, lors des ventes d’art contemporain, d’autres enchères millionnaires sont venues se greffer. Parmi les plus notables soulignons les 2,5 millions de dollars pour un «Cowboy» de Richard prince de 2001, les 1,85 millions de dollars pour Cindy Sherman avec «Untitled No.92», (1981) et les 1,65 millions de dollars pour un triptyque de Hiroshi Sugimoto intitulé «Black Sea, Ozuluce/Yellow Sea, Cheju/Red Sea, Safaga», (1991-1992). Si la photographie primitive fut fort médiatique jusqu’en 2003 avec le record de 700 000 € décroché par Joseph Philibert Girault de Prangey (1804-1892), aucun cliché du 19ème siècle n’a encore flirté avec le million de dollars. Seul de rarissimes portfolios y sont parvenus
Du 15 au 18 novembre se tient au Carrousel du Louvre la 11ème édition de Paris Photo, un rendez-vous incontournable pour les collectionneurs de clichés anciens, modernes et contemporains. Pour l’occasion, 83 galeries seront réunis pour présenter leur sélection. En parallèle des maisons de ventes parisiennes, telles Piasa, Artcurial et Ader, en profitent pour orchestrer quelques vacations thématiques. De l’autre côté de la Manche, à Londres, les 12 et 13 novembre Sotheby’s et Christie’s présentent aussi quelques centaines de clichés. A cette occasion, Artprice dresse un bilan de l’un des secteurs les plus en vogue du marché.
Le marché de la photographie poursuit son exceptionnelle croissance. Sur tout juste 9 mois ce secteur affiche un produit de ventes de 75 millions d’euros en 2007 contre 65 millions d’euros un an auparavant. Néanmoins, avec dix mille clichés présentés sur ce laps de temps, la photographie ne représente encore aujourd’hui que 4,5% des transactions de Fine Art. Le marché reste concentré aux Etats-Unis. A New York s’est négocié 65% du produit des ventes du secteur réalisé sur 10 ans, avec 40% des lots. Suivent ensuite Londres (19% du produit des ventes) et Paris (9%). Si l’offre reste encore limitée, c’est par ses performances en terme de valorisation que ce secteur brille. Ainsi, la photographie est bien le plus porteur des médiums, même à long terme. Entre 1990 et octobre 2007, la photographie affiche une hausse de +70%, contre +43% pour la sculpture, ou +15% pour la peinture. Pour autant, ce marché offre encore de nombreuses opportunités : 86% des lots sont adjugés moins de 10 000 €.
A la suite des récentes hausses des prix, les records se sont accumulés. En février dernier, Andreas Gursky a encore planté une enchère à 1,5 millions £ (2,27 millions d’€) chez Sortheby’s London pour «99 cent II», (2001), un record absolu pour un cliché, ou plutôt deux car l’œuvre se présente sous la forme d’un dyptique. Il est suivi par Edward Steichen (1879-1973), dont «The Pond, Moonlight» est la photographie moderne la plus chère du marché, avec une enchère de 2,6 millions de dollars, décrochée un an plus tôt ! En mai dernier, lors des ventes d’art contemporain, d’autres enchères millionnaires sont venues se greffer. Parmi les plus notables soulignons les 2,5 millions de dollars pour un «Cowboy» de Richard prince de 2001, les 1,85 millions de dollars pour Cindy Sherman avec «Untitled No.92», (1981) et les 1,65 millions de dollars pour un triptyque de Hiroshi Sugimoto intitulé «Black Sea, Ozuluce/Yellow Sea, Cheju/Red Sea, Safaga», (1991-1992). Si la photographie primitive fut fort médiatique jusqu’en 2003 avec le record de 700 000 € décroché par Joseph Philibert Girault de Prangey (1804-1892), aucun cliché du 19ème siècle n’a encore flirté avec le million de dollars. Seul de rarissimes portfolios y sont parvenus
giovedì 15 novembre 2007
Massimo Gurciullo
Culture
Paris Photo flashe sur l’Italie
Salon. La onzième édition de la manifestation internationale s’ouvre aujourd’hui.
BRIGITTE OLLIER
QUOTIDIEN : jeudi 15 novembre 2007
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Depuis sa création en 1997, Paris Photo est devenu un rendez-vous incontournable pour les amoureux de l’image fixe. Les chiffres sont éloquents : 40 000 visiteurs l’an passé, tous profils confondus, dont 40 % en provenance de 49 pays. C’est désormais acquis, la photographie plaît aux collectionneurs comme au grand public (âge moyen, 31 ans). «C’est un média à la mode», souligne Valérie Fougeirol, l’une des têtes chercheuses de ce salon pas comme les autres, où l’on peut encore acheter des raretés à des prix accessibles dans une ambiance exaltée, ou simplement profiter de ce panorama exceptionnel qui croise en un temps record tous les genres.
Pendant quatre jours, jusqu’à dimanche, les 104 exposants, 83 galeries et 21 éditeurs proposeront leurs tirages, magazines et livres rares sur 3000 m2. Soit plus ou moins 500 photographes, du passé, du présent, et pourquoi pas de l’avenir. La rumeur annonce des merveilles, des femmes de Barbe bleue à la galerie Lumière des roses, aux pigments bruts de Vik Muniz chez Xippas, sans oublier Mohamed Bourouissa, un jeune talent repéré par les Filles du Calvaire, ou Delphine Balley et ses Histoires vraies à la galerie le Réverbère.
Forte présence des galeries françaises, – avec Agathe Gaillard, Anne de Villepoix et Polaris, et l’arrivée attendue de Dominique Fiat et d’Yvon Lambert –, ainsi que celles en provenance d’Allemagne (Kicken), d’Espagne (Juana de Aizpuru), des Etats-Unis (Howard Greenberg, Laurence Miller, Rose Gallery), de Finlande (Anhava, Taik Gallery) et même d’Afrique du Sud, avec Michael Stevenson, du Cap, qui exposera, entre autres, les portraits fabuleux de Zanele Muholi.
Pour sa onzième édition, l’équipe de Paris Photo a mis en lumière l’Italie et confié le commissariat à Walter Guadagnini, critique d’art. L’hommage s’étend à d’autres lieux parisiens : l’Institut culturel italien avec Moravia vu par Elisabetta Catalano et la collection sublime du Turinois Massimo Prelz Oltramonti à Artcurial. Si l’on connaît les paysages de Luigi Ghirri, de Gabriele Basilico ou de Mimmo Jodice, les photographes italiens restent encore méconnus. Ils seront là pour signer leurs derniers ouvrages. Chez Steidl, notons Valérie Belin et Harry Gruyaert (le 15 novembre) ; Bert Teunissen chez Aperture (le 17) ; Martin Parr et Gerry Badger chez Phaidon (le 17) ; Anne-Lise Broyer, Stéphane Duroy, Corinne Mercadier chez Filigranes (le 17) ; Bruno Barbey (le 18) sur le stand de Magnum.
mercoledì 7 novembre 2007
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